La non-violence est un état parfait, Gandhi, 1922

La Non-Violence absolue est une absence totale de mauvais vouloir contre tout ce qui vit. Elle s’étend même aux êtres inférieurs à l’espèce humaine sans en excepter les insectes et les bêtes nuisibles.

Young India, 9 mars 1922, In La Jeune Inde, 1924, Stock, pp. 32-34
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La résistance non-violente, Martin Luther King, 1958

Accepter passivement un système injuste, c’est en fait collaborer avec ce système. L’opprimé devient par là aussi pêcheur que l’oppresseur. Ne pas collaborer au mal est une obligation morale, au même titre que collaborer au bien. L’opprimé ne doit jamais laisser en repos la conscience de l’oppresseur.

Extraits de « Combats pour la liberté » (1958) Continuer à lire … « La résistance non-violente, Martin Luther King, 1958 »

De la non-violence, Lanza del Vasto, 1954, 1962

La non-violence qu’on appelle parfois « résistance passive », est-elle passive ou bien active ? La non-violence, c’est de dire à la violence : Non ! C’est un refus actif, non une acceptation passive du mal. La paresse, l’indifférence, la neutralité, n’ont pas de place dans la non-violence, car elles ne disent à la violence ni Oui ni Non. La non-violence se manifeste dans l’engagement.

Extrait de Vinöbâ ou le nouveau pélerinage, Denoël, 1954, pp. 68-69 et de Approches de la vie intérieure, Denoël, 1962, pp. 241-244 Continuer à lire … « De la non-violence, Lanza del Vasto, 1954, 1962 »

L’arme qui sauve, Martin Luther King, 1965

Les détracteurs de la non-violence qui veulent y voir le refuge des lâches perdirent du crédit devant les actes héroïques et souvent dangereux qui se déroulèrent à Montgomery, puis à Birmingham : les manifestations publiques, les marches pour la liberté leur opposèrent alors un démenti muet, mais convaincant.

(Révolution non-violente, 1965, Petite Bibliothèque Payot, pp. 42-45)
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De la non-violence, Jean-Marie Muller, 2005

Lorsqu’on parle de « non-violence », il importe d’introduire et de maintenir une distinction dont l’oubli engendre bien des équivoques : celle entre l’exigence philosophique de non-violence et la stratégie de l’action non-violente. L’une et l’autre se situent sur des registres différents qu’il convient de distinguer, non pour les séparer, mais pour ne pas les confondre. En tant que principe philosophique, la non-violence est une requête de sens, en tant que méthode d’action, elle est une recherche d’efficacité.

Dictionnaire de la non-violence, Ed. du Relié, 2005 Continuer à lire … « De la non-violence, Jean-Marie Muller, 2005 »

La non-violence comme référent éthique universel, Jean-Marie Muller, 2003

Dans sa réflexion sur l’existence, le philosophe découvre en dernière instance que l’être de l’homme ne se construit pas tant dans son rapport à l’absolu – au Cosmos, au Bien, au Divin -, que dans sa relation à l’autre homme. L’essence de l’homme n’est pas son « être-au-monde », mais son « être-aux-autres ». La philosophie met en lumière que c’est par la médiation de sa relation à l’autre homme que l’homme s’ouvre à la transcendance.

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